Bibliografía: p. [111]-113

Dans le débat actuel sur le choc des cultures, Augustin (354-430) peut servir de référence. Homme de l'Antiquité tardive, imprégné de culture romaine, il assite aux invasions barbares, sans pourtant en mesurer l'impact.
Sa foi chrétienne, réfléchie dans une immense production theólogique et pastorale, lui permet d'élaborer une oeuvre appelée à donner à la civilisation occidentale repères et dynamismes.
Il a risqué des réponses neuves sur des sujets qui ne cesseront de hanter les consciences: l'amour, la connaissance, la relation à l'autre, les rapports du religieux et du politique, le sens de l'histoire... Augustin, dont la pensée connaît actuellement un regain d'intérêt, n'a rien perdu de sa fonction de Maître.